La ColecoVision de Coleco

Caractéristiques :

Titre : Console ColecoVision et sa boîte ;

Type : objet ;

Format : 7 pièces, plastique, carton – 480 x 313 x 128 mm (boîte), 380 x 239 x 73 mm (console), deux manettes, 82 x 98 x 20 mm (cartouche Donkey Kong), une prise Péritel, une prise d’alimentation ;

Auteur/fabricant : Coleco Industries, Inc. ;

Lieu de fabrication : Hong Kong ;

Date de sortie commerciale : 1982 (États-Unis), 1983 (Europe) ;

Numéro d’inventaire : 2025.78.1 ;

Date d’entrée au MTR : 16/01/2025.

En 1980, le marché des consoles est particulièrement lucratif, mais aussi très concurrentiel. Atari le domine quasiment sans opposition face à Mattel ou encore Philips, pourtant des mastodontes d’envergure. Mais une autre entreprise du nom de Coleco veut tenter le coup. Après avoir sorti une console appelée Coleco Telstar en 1976 avec un certain succès, la firme revient en force avec la ColecoVision cette fois, en 1982. Mais pour marquer le coup, non seulement Coleco s’est associé à CBS pour bénéficier d’un réseau de distribution efficace, mais en plus la machine est plus puissante que toutes les autres (meilleures graphismes et j’en passe).

En plus de cela, Coleco propose tout un tas d’accessoires et d’extensions hardware afin que les joueurs puissent avoir un large choix d’expériences ludiques. Ainsi, ils auront le droit à un volant avec son pédalier, des gants de boxe, une extension informatique nommée « Adam » ou encore une cartouche permettant de jouer à tous les jeux disponibles sur Atari 2600, sa principale ennemie ! Son catalogue de jeux est par ailleurs gonflé par des jeux populaires développés par des spécialistes des bornes d’arcade comme Sega ou encore Nintendo avec son célèbre Donkey Kong.

Il ne fait aucun doute que la ColecoVision est bien partie pour être un grand succès. Mais à peine un an plus tard, en 1983, un krach économique sévit le secteur du jeu vidéo. La concurrence des micro-ordinateurs et la mauvaise qualité de nombreux jeux vidéo commercialisés ont eu raison de cet effondrement. Coleco est donc contraint de tout abandonner en 1985, ce qui n’empêchera pas sa faillite en 1988 à cause des dégâts irréparables causés par cette conjoncture économique défavorable.

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