Lieu de fabrication : Corée ;
Au début des années 1980, les machines à écrire sont sur le déclin face aux ordinateurs de plus en plus élaborés et polyvalents. Malgré tout, il existe encore un créneau situé entre les deux qui pourrait rapporter gros. C’est le pari que se lance Amstrad, fabricant des populaires micro-ordinateurs CPC 464 et 6128. Baptisé Joyce au stade de projet, le futur ordinateur dédié uniquement au traitement de texte sera nommé à sa sortie PCW 8256.
Toute la philosophie de l’entreprise se retrouve dans cette machine vendu à un prix plus qu’attractif pour ce qu’elle propose. En effet, le lot comprend un clavier, une imprimante et un moniteur avec un écran, un lecteur de disquettes et l’alimentation à la fois de l’ordinateur et de l’imprimante. Enfin, il y a deux ports pour brancher les deux premiers accessoires. Ainsi, comme les CPC, Amstrad veut simplifier la tâche des utilisateurs en réduisant le nombre de prises et en optant pour une machine prête à l’emploi.
Sorti en 1985, le PCW connait un grand succès pour un ordinateur aussi rudimentaire. La raison est sa prise en main très facile, son logiciel de traitement de texte Locoscript et sa configuration séduisante. Et le PCW n’a pas tremblé face à ses deux principaux concurrents, l’Assistant de Wang Laboratories et la Videowriter de Philips, tout deux présentant chacun des défauts tant techniques que pratiques. Voilà pourquoi la machine d’Amstrad a connu une longue vie jusqu’à la fin des années 1990 !