Lieu de fabrication : Thaïlande ;
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Le marché de la micro-informatique progresse à grande vitesse à partir du début des années 1980, mais si de nombreux ordinateurs historiquement importants ont vu le jour comme le ZX Spectrum ou encore le Commodore 64, ils restent assez limités techniquement. Amstrad fait partie de ces entreprises soucieuses de dominer le marché alors que la technologie est de plus en plus prometteuse. La firme anglaise a fait une entrée très remarquée avec le CPC 464 en fin 1984. Le succès est immédiat. Mais Amstrad propose dès l’année suivante une évolution de son prédécesseur, le CPC 6128.
Le 6128 est clairement plus performant que le 464. D’abord, notons la présence d’un lecteur de disquettes au lieu d’un lecteur cassettes. La capacité de stockage est plus élevée et les temps de chargements sont bien plus courts. Sa simplicité d’utilisation et ses performances minimalistes mais suffisantes sont saluées par les éditeurs de jeux vidéo, ravis de porter leurs titres sur une machine dont le succès ne se dément pas. En effet, son prix avoisine les 3 000 F si l’on comprend l’unité centrale et un moniteur monochrome. Le 6128 est donc un succès comme le 464 grâce à la reprise des mêmes ingrédients.
Mais duu haut de ses 128 Ko de mémoire disponible, le CPC 6128 ne fait pas le poids face à ses principaux concurrents que sont les Atari ST et Commodore Amiga. Et Amstrad n’a pas été assez réactif puisque la gamme CPC+ sortie quelques années plus tard n’est qu’une amélioration très mineure. Ainsi, en 1990, le 6128 est condamné à disparaître face aux évolutions technologiques qu’Amstrad n’a pas suivies. Enfin, le choix de la disquette 3 pouces est d’ailleurs critiquable. Si ce format est moins cher pour Amstrad, il reste difficile à se procurer pour les consommateurs, si bien que le 6128 est incompatible avec n’importe quel autre ordinateur du marché.